Publié le 24 mars 2021 par : Mme Battistel, Mme Rabault, M. Garot, M. Leseul, Mme Jourdan, M. Potier, M. Aviragnet, Mme Biémouret, M. Jean-Louis Bricout, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, M. Faure, M. Hutin, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Letchimy, Mme Manin, M. Naillet, Mme Pires Beaune, Mme Rouaux, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud, Mme Victory.
Le 4° ter du I de l’article L. 100‑4 du code de l’énergie est complété par les mots : « puis à un rythme annuel permettant d’atteindre une capacité installée d’au moins 50 GW en 2050 ».
Le Gouvernement a décidé, lors du comité interministériel de la mer (CIMER) du 22 janvier 2021, d’engager une planification de l’éolien en mer à moyen et long terme, en appui à la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) par façade maritime. A cette occasion, le Gouvernement a également indiqué que sur la capacité éolienne en mer de 300 GW au niveau européen d'ici 2050 envisagée par la Stratégie offshore du Pacte vert européen publiée en novembre 2020, la France dispose d’un potentiel de 49 à 57 GW, et doit se préparer pour atteindre cet objectif.
La loi Energie-climat adoptée en 2019 ayant établi l’objectif d’une attribution de 1 GW par an d’ici 2024 de capacité de production d’électricité à partir d’éoliennes en mer, cet amendement propose de compléter ces dispositions pour inscrire l’objectif d’atteindre une capacité installée d’au moins 50 GW à long terme, soit d’ici 2050. L’établissement d’un tel objectif est structurant pour la mise en place en place d’une planification de long terme du développement des capacités éoliennes en mer, conçue de manière optimale techniquement, économiquement, d’un point de vue environnemental et concertée avec l’ensemble des usagers du milieu marin.
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