Lutte contre le dérèglement climatique — Texte n° 3995

Amendement N° 510 (Irrecevable)

Publié le 22 mars 2021 par : Mme Toutut-Picard, Mme Sylla, Mme Mauborgne, M. Touraine, M. Colas-Roy, Mme Zitouni, M. Marilossian, M. Maire, Mme Rossi, Mme Mirallès, Mme Le Feur, M. Chalumeau, Mme Petel, Mme Dupont, M. Renson, Mme Mörch, M. Haury, M. Dombreval, Mme Meynier-Millefert, Mme Galliard-Minier.

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Texte de loi N° 3995

Après l'article 75

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport d’expertise des formations existantes en santé environnementale, avec l’appui du Conseil supérieur des programmes. Ce rapport recense les formations existantes, réalise un examen du contenu de ces formations, évalue le coût et définit les modalités de leur généralisation aux cursus académiques des professions qui sont en lien avec la santé environnementale : urbanistes, aménageurs, chimistes, juristes, statisticiens, financiers et agents de la fonction publique territoriale.

Exposé sommaire :

Adapter l’emploi à la transition écologique implique également une adaptation des cursus académiques aux enjeux environnementaux et sanitaires.

Le Comité Développement Durable Santé (C2DS) a mis en ligne en 2019 des formations certifiées ouvertes à tous, qui peuvent former jusqu’à quatre cent personnes en même temps.

La Fédération pour la recherche sur la biodiversité (FRB) s’est mobilisée pour former le plus largement possible des groupes de professionnels, juristes, acteurs financiers. Elle intervient dans les grandes écoles, à l’École des Mines, mais aussi dans les lycées à l’occasion de la Fête de la science.

Un Master Toxicologie Environnement Santé a été ouvert à l’initiative de Francelyne Marano à l’Université Paris-Saclay. Il vise à former des étudiants d’origine très variée (biologie, médecine, pharmacie, vétérinaire, agronomie, environnement, chimie) à l’étude des expositions humaines aux polluants environnementaux atmosphériques, aquatiques, alimentaires ou professionnels.

L’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) propose depuis 2015 des masters spécialisés, formations diplômantes dans le domaine des risques sanitaires liés à l’environnement général et professionnel, au sein de son département Santé Environnement Travail et Génie sanitaire (DSETGS). Son master Santé publique et Risques environnementaux propose de « comprendre les principes et fondements des interventions en santé environnementale, et de maîtriser les méthodes et outils nécessaires à l’évaluation de l’impact de l’environnement sur la santé humaine ». Ces formations apportent des bases techniques et managériales pour identifier, évaluer, gérer les risques sanitaires d’origine environnementale ou professionnelle, à l’échelle d’une entreprise ou d’un territoire.

Ces formations paraissent intéressantes mais il est nécessaire de procéder à leurs évaluations pour étudier la possibilité d’en harmoniser le contenu avant de les généraliser.

L’objet de cet amendement propose que le Conseil supérieur des programmes réalise un audit des formations en santé environnementale existantes et organise avec le concours de l’Institut national des études territoriales (INET) la formation en santé environnementale de la fonction publique territoriale et de toutes les professions qui sont en lien avec la santé environnementale.

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