Publié le 21 novembre 2019 par : M. Reda, M. Thiériot, M. Nury, M. Abad, M. Menuel, Mme Genevard, M. Minot, Mme Meunier, Mme Kuster, M. Sermier, M. Hetzel, Mme Anthoine, M. Straumann, M. Bazin.
Après le premier alinéa du I de l’article L. 541‑3 du code de l’environnement, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les images issues d’un dispositif de vidéoprotection ont force probante pour identifier le producteur ou détenteur de déchets. »
En matière de dépôts sauvages, apporter la preuve de l’identification des déposants de déchets est souvent complexe. Si la vidéoprotection peut avoir un effet dissuasif, cela n’est pas toujours le cas. Il arrive fréquemment que l’infraction soit filmée par une caméra de vidéprotection.
Cependant, à ce jour, il est impossible d’utiliser les images de vidéo-protection pour identifier et verbaliser l’auteur d’un dépôt sauvage : si la vidéo sert pour verbaliser, le déposant peut contester l’utilisation de ce moyen de preuve.
C’est pourquoi cet amendement invite à donner à la vidéoprotection force-probante pour identifier les contrevenants.
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