Les amendements de Bastien Lachaud pour ce dossier
81 interventions trouvées.
Me voilà fort marri : j'ai entendu le rapporteur et la ministre nous assurer que la mise en oeuvre de la LPM nous permettrait d'assurer notre souveraineté sur l'ensemble de nos territoires maritimes, et voilà que M. Folliot m'explique que cet objectif est irréaliste ! Que faire ? Qui a raison ? Quant à l'amiral Prazuck, il nous a expliqué qu'il...
Cet amendement rédactionnel vise à rétablir la précision des faits. Dans la LPM, il est précisé que la décision de renouveler les deux forces de dissuasion résulte des orientations de la Revue stratégique. Or on constate, à la lecture de sa préface, que le Président de la République a tranché et que la Revue stratégique acte sa décision. Si la...
Si le terme « orientations » sied plus que celui de « directives » au président de la commission et rapporteur, je suis tout à fait ouvert à la rectification de cet amendement.
Cet amendement a trait à l'éthique. À l'alinéa 283, il est indiqué que « l'autonomisation des systèmes constitue un axe important de modernisation et d'innovation des capacités ». Dont acte. Par cet amendement, nous souhaitons rappeler la doctrine française qui s'applique depuis toujours : un homme ou un groupe d'êtres humains doit toujours êtr...
Nous avons bien sûr conscience que le contrôle parlementaire s'applique, dans le respect du secret défense, à la question de l'armement nucléaire. Cet amendement souligne que la dissuasion coûte très cher et mérite un débat. Après l'adoption de cette loi de programmation militaire, des choix devront être faits, lorsque nous recevrons les étude...
J'espère que cet amendement sera à nouveau un exemple de co-construction ! Nous avions déposé cet amendement en commission et, à la suite des débats, nous l'avons précisé. Il porte sur l'espace exoatmosphérique, qui devient un enjeu central des questions de défense. On assiste à une militarisation, ou plutôt à une arsenalisation toujours crois...
Je vous remercie de ces réponses argumentées. S'agissant du statut de res nullius, deux États ont aujourd'hui légiféré pour autoriser l'accaparement des ressources spatiales : le Luxembourg et les États-Unis. J'ai interrogé le ministre de la transition écologique et solidaire, et il nous a répondu que la France n'envisageait pas d'adopter de t...
Cet amendement vise à alerter sur un point : le surinvestissement technologique, d'une force, pourrait très rapidement devenir une grande faiblesse et rendre nos armées plus vulnérables. On ne peut que s'interroger, à l'ère des menaces cyber, sur le fait que tous nos armements doivent être interconnectés, que sur un même champ de bataille – je ...
Je vous rassure, madame la ministre : je parlais bien de surinvestissement stratégique et tactique dans le domaine technologique plutôt que de surinvestissement budgétaire. Si nous nous situons dans la course aux armements, c'est le second qui nous guette – c'est ainsi que les Américains sont venus à bout de l'URSS, point n'est besoin de le rap...
Madame la présidente, madame la ministre, madame la secrétaire d'État, mesdames et messieurs les rapporteurs, chers collègues, ce projet de loi de programmation militaire dessine la trajectoire budgétaire pour nos armées de l'année 2019 à l'année 2025. L'enjeu est donc immense et cette loi est désolante. Elle est désolante parce qu'elle est sa...
Certains sont flattés de pouvoir être le bagage accompagné de l'hyperpuissance étasunienne. Les propos tenus en commission par la rapporteure de la commission des Affaires étrangères sont édifiants : elle avoue avoir écrit son rapport en se mettant « à la place de nos alliés ». Il eût mieux valu représenter la nation que penser à défendre les i...
… et peu d'institutions démocratiques. En outre, les désaccords entre gouvernements, les disparités techniques entre États sont tels qu'aucune coopération militaire systématique ne saurait s'y développer, sinon au détriment d'une nation dupée. Et nous ne voulons pas que la France soit cette dupe ! Si le Gouvernement ne le veut pas non plus, ce ...
Dans le domaine du renseignement, la hausse des recrutements pourrait intervenir après 2023. En attendant, on compte sur les miracles de la technologie, on fait des offrandes au dieu « intelligence artificielle », alors que ce sont des femmes et des hommes qu'il faut mobiliser, et vite, et bien. En revanche, 400 recrutements sont prévus pour co...
Quel étonnement que la grande promesse de la campagne présidentielle, le service national universel, ne figure pas dans le projet de loi de programmation ! Quelle hypocrisie faut-il pour prétendre que ce genre de projets ne peut affecter le budget des armées ? Ce pouvoir est bien embarrassé dès lors qu'il est question du peuple. Sur le service ...
Je conclus, madame la présidente. Il est enfin une garantie contre les politiques interventionnistes aventureuses. Sur tous ces sujets, la LPM est désespérément insuffisante. Elle sert en fait une vision politique de matamore, ce militaire fanfaron de la comédie italienne, celui qui dit sans cesse : « vous allez voir ce que vous allez voir ».
Nous nous étonnons que cette loi de programmation militaire porte sur les années 2019 à 2025. Même si je n'ai pas évoqué ce point lors de mon intervention au cours de la discussion générale, il est à tout le moins surprenant de constater que la moitié de l'augmentation des crédits budgétaires, tout comme la moitié des embauches programmées n'in...
Il s'agit d'un article essentiel, vu qu'il comprend le rapport annexé qui devrait nous éclairer sur la vision du monde du Gouvernement et à partir duquel nous devrions fixer les objectifs budgétaires. Or force est de constater que nous avons fonctionné à l'envers, puisque nous avons fixé l'objectif de 2 % du PIB avant même de réfléchir à la str...
Que dire de cette défense européenne érigée en objectif indépassable, mais qui ne fonctionne pas, faute d'intérêts communs entre les pays européens ? Et que dire des manques concernant les crises écologiques, qui provoquent des déplacements de population et renforcent l'instabilité du monde ?
Je le répète, les 2 % ne datent pas de la Revue stratégique, mais de la campagne présidentielle du candidat Emmanuel Macron. Il a donc déterminé tout seul que les 2 % représentaient la somme exacte nécessaire pour redresser les armées françaises. Et comme par hasard, cette Revue stratégique sur laquelle nous n'avons pas eu notre mot à dire, qui...
Comme nous l'avons déjà dit, à notre sens, le rapport annexé présente une vision biaisée de la menace que constitue le retour des États puissances. Il serait dangereux que la France, pour des raisons idéologiques, portât exclusivement son attention sur la Chine et la Russie, puissances avec lesquelles elle devrait au minimum dialoguer, en occul...