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Questions au gouvernement


Les interventions de Damien Abad


Les amendements de Damien Abad pour ce dossier

76 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, vous le savez bien, depuis quelques jours, l'examen des amendements suit un rythme classique dans la procédure parlementaire.

Malgré cela, aujourd'hui, vous ne fermez pas la porte à l'utilisation de l'article 49, alinéa 3. Les Français doivent en mesurer toutes les conséquences : l'article 49, alinéa 3, c'est le passage en force, sans vote ! C'est l'adoption d'un texte qui n'est pas financé !

C'est aussi, tout simplement, des centaines de questions sur les agriculteurs, la pénibilité, les carrières longues, qui resteront sans réponse.

Soyons clairs : jamais la droite n'a utilisé l'article 49, alinéa 3 sur une réforme des retraites, ni en 1993, ni en 2003, ni en 2010, et vous le savez parfaitement !

Aujourd'hui, il existe une alternative. Nous avons déposé une proposition de résolution qui formule une proposition très claire : mettez sur la table un nouveau texte, financé, complet…

Les Français en ont assez : entre les Insoumis, qui veulent bloquer le texte et les indignés de la majorité, qui refusent le débat de fond…

… ils vous renvoient dos à dos et regrettent le spectacle désolant d'une guérilla parlementaire devenue irresponsable, inconséquente et, tout simplement, incompréhensible. Nous, Les Républicains, avons fait le choix d'un débat sérieux et responsable.

Monsieur le Premier ministre, face à la crise sociale actuelle, les Français en ont ras-le-bol ! Ras-le-bol de galérer en permanence pour pouvoir se rendre à leur travail librement ; ras-le-bol de voir chaque jour notre nation se déchirer un peu plus ; ras-le-bol de constater que le service minimum dans les transports est une réalité partout en...

les faux-semblants au devoir de vérité, et qui cristallise les angoisses depuis des mois. C'est l'échec d'un haut-commissaire censé incarner la réforme et finalement contraint de démissionner. C'est l'échec de votre double langage, qui condamnera les Français à la double peine : ils n'auront ni la paix sociale immédiate, ni le sauvetage des ret...

Enfin, votre principale responsabilité est de préparer une réforme injuste et non financée, qui provoquera une baisse généralisée des pensions de retraite. À en croire vos ministres, qui se succèdent à la tribune médiatique, et vos députés, qui rencontrent en catimini le leader de la CFDT, la reculade n'est pas loin. Allez-vous donc reculer et...

Je vous remercie, monsieur le président. Monsieur le Premier ministre, où est passée la promesse du Président de la République de réconcilier les Français ? La République n'a jamais été autant fracturée au sein de ses territoires, l'unité de la société n'a jamais été autant attaquée, attaquée par une montée des communautarismes et de l'islamis...

Vous renoncez à réformer notre pays et vous nous plongez dans la paralysie. Vous dîtes vouloir une grande réforme des retraites mais, « en même temps », vous reportez son application aux calendes grecques. Vous dites vouloir baisser les impôts mais, « en même temps », vous augmentez le déficit et la dette, donc les impôts de demain. Vous dites ...

Toutefois, c'est sur la question de la laïcité que votre obsession du « en même temps » vous paralyse le plus. La lutte contre le fondamentalisme religieux et l'islam politique ne laisse pas de place pour le « en même temps », et nous attendons de vous des actes clairs et des réponses concrètes. Monsieur le Premier ministre, dites-nous si, oui...

Monsieur le Premier ministre, avec le Président de la République, vous êtes à la tête d'un pays qui bascule dans le chaos et ne doit son salut qu'à l'attitude exemplaire et au courage admirable de nos forces de l'ordre, auxquelles nous devons une fois encore rendre hommage.

Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, vous êtes tétanisé ; vous l'avez souvent sous-estimé, parfois caricaturé et toujours méprisé.

Si votre seule réponse est le report des taxes Macron sur les carburants, c'est que vous n'avez toujours pas pris conscience de la gravité de la situation.

Vos annonces de ce matin condamnent les Français à un sursis de quelques mois. Ce qu'ils vous demandent, ce n'est pas la suspension des taxes sur les carburants mais son annulation.

Monsieur le Premier ministre, c'est trop peu, trop tard : trop peu face à la colère profonde et légitime des Français à l'égard de votre politique de matraquage fiscal permanent ; trop tard face à une colère sociale…

… qui est l'expression d'une profonde fracture territoriale. Ce que nous vous demandons, ce n'est pas un sursis, c'est un changement de cap.

Changez de cap en rétablissant l'ordre et l'autorité de l'État ! Changez de cap en secourant la France des territoires ! Changez de cap en augmentant le pouvoir d'achat des classes moyennes !