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Questions au gouvernement


Les interventions de Damien Abad


Les amendements de Damien Abad pour ce dossier

76 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, les Français veulent savoir : allez-vous répondre oui ou non à l'appel des députés du groupe Les Républicains pour que soient adoptées, avant la fin de l'année, la totalité des propositions qu'ils formulent depuis trois ans et que vous n'avez eu de cesse de refuser ?

Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous m'expliquer pourquoi vous incitez les Français à se rassembler chez eux après vingt-deux heures plutôt que de faire respecter les règles de distanciation entre les tables des bars et restaurants ? Pouvez-vous m'expliquer pourquoi les Français n'ont pas le droit de se réunir à plus de trente dans les sa...

Pouvez-vous m'expliquer pourquoi les Français n'ont pas accès aux salles de sport alors que vous autorisez, en même temps, les piscines parisiennes à rester ouvertes ? Le covid serait-il inoffensif dans l'eau ? Monsieur le Premier ministre, les Français n'y comprennent plus rien tant vos décisions sont contradictoires, incohérentes, et profond...

À chaque jour sa nouvelle règle et à chaque lendemain son exception. Votre « en même temps », c'est la politique de la confusion permanente. Vous aviez promis une approche territorialisée mais vous êtes enfermés dans un « en même temps » anxiogène, technocratique et déconnecté de la réalité des Français.

Après le fiasco des masques en mars, c'est la Bérézina des tests en septembre. Comment contenir la vitesse de propagation du virus quand il faut plus de trois jours pour se faire tester et plus de trois jours encore pour obtenir les résultats ? Vous aviez promis un Grenelle de la santé mais rien n'a changé. Sur les ARS, rien.

Sur les commandes de gants, rien. Sur le renforcement du lien entre les hôpitaux publics et privés, rien.

Plutôt que de disserter sur la France de demain, concentrez-vous sur la France d'aujourd'hui. Les Français attendent des actes. Quand allez-vous sortir de votre gestion de crise chaotique et de l'amateurisme dans lequel le Gouvernement est tombé ?

Ma question, qui porte sur la bioéthique, s'adresse à M. le Premier ministre. On voit combien vous êtes embarrassé, à tel point que vous avez préféré répondre à la majorité plutôt qu'à l'opposition sur un thème pourtant fondamental.

Monsieur le Premier ministre, il est de votre devoir de répondre à l'ensemble des députés de la nation mais aussi à l'ensemble des familles françaises, qui sont aujourd'hui inquiètes, …

… à l'image des parents de la jeune Adélaïde, que j'ai rencontrés ce week-end en Ardèche. Ces derniers, qui sont tout simplement fiers et heureux de voir leur fille pleine de vie, s'interrogent et ne comprennent pas pourquoi votre majorité s'obstine à vouloir maintenir l'article 19 sur le diagnostic préimplantatoire et la détection systématique...

Accepter un tel diagnostic pour toutes les trisomies, et surtout pour la trisomie 21, c'est faire un premier pas vers le tri des embryons – Mme Buzyn elle-même l'a souligné.

Vous ne pouvez pas jouer aux apprentis sorciers sur des questions aussi fondamentales que la vie humaine. Alors, monsieur le Premier ministre, dites les choses clairement : allez-vous l'emporter en retirant l'article 19, ou votre majorité le maintiendra-t-elle coûte que coûte ?

Dites la vérité : allez-vous retirer cette mesure potentiellement dangereuse et particulièrement offensante pour les familles d'enfants atteints de trisomie ?

Monsieur le Premier ministre, je vous entends. Mais votre majorité est favorable à cet article, votre ministre des solidarités et de la santé a voté pour en première lecture, comme quasiment tous vos rapporteurs.

La question centrale qui se pose est la suivante : est-on aujourd'hui sûr et certain que cela ne nous mènera pas à cette dérive dont les Français ne veulent pas et qui serait terrible pour notre société ?

Au-delà de ce point, et puisqu'il est question de chimères, la bioéthique mérite mieux que des slogans : elle mérite de l'humilité.

Aujourd'hui, l'un de nos sièges est vacant. Notre hémicycle est orphelin, suite à la disparition de notre collègue et ami Claude Goasguen. Habile débatteur, plein de panache et de force, Claude ne laissait personne indifférent. Il était un homme profondément libre, extrêmement cultivé, qui parlait haut et avec le coeur. Il aura durablement marq...

Nous payons un lourd tribut au covid-19, qui aura endeuillé notre pays tout entier, des milliers de familles et désormais notre hémicycle. Le décès de près de 29 000 Français nous impose une prise de conscience collective ; nous devons être animés, tous, d'une volonté sans faille pour dire « plus jamais ça ! » – cela exige que nous tirions les ...

Monsieur le Premier ministre, les Français vous jugeront sur la mise en oeuvre opérationnelle de votre plan, présenté hier ici même. Sans masques et sans tests en quantités suffisantes, le déconfinement sera partiel, lent et incertain. Le déconfinement sous protection est le seul moyen de maîtriser la deuxième vague et de libérer notre économie...

Les mots d'union nationale claquent comme un drapeau, comme celui qu'arborait ce matin l'entrée de l'Assemblée nationale, comme celui qui flotte dans chacune de nos communes, comme celui qui anime le coeur des Français en ces temps troublés. Confinés mais pas résignés, les Français luttent en restant chez eux. Ce même esprit de responsabilité ...