Mesdames, Messieurs, « Il est vrai que, par une bizarrerie qui vient plutôt de la nature que de l'esprit des hommes, il est quelquefois nécessaire de changer certaines lois.
Mais le cas est rare ; et lorsqu'il arrive, il n'y faut toucher que d'une main tremblante. » (2) La mise en garde d'Usbek à son compatriote Rhédi est connue, volontiers citée lorsqu'il est question de réviser la Constitution, mais elle ne résume pas à elle seule la pensée de Montesquieu, qui sait que l'homme n'arrête pas le temps.
On lit aussi sous la plume du philosophe : « Il faut changer de maximes d'État tous les vingt ans, parce que le monde change. » (3) À défaut de figer le temps, l'homme d'État se reconnaît à sa faculté de s'y adapter.
Cette ambition, le Président de la République l'a rappelée lors de son allocution devant le Parlement réuni en Congrès, le 3 juillet 2017. Réitérant les engagements pris durant la campagne électorale, quelques mois plus tôt, il a fait de la moder...
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