cosignée par Damien Abad, Nathalie Bassire, Thibault Bazin, Valérie Beauvais, Jean-Yves Bony, Jean-Claude Bouchet, Marine Brenier, Fabrice Brun, Josiane Corneloup, Vincent Descoeur, Jean-Pierre Door, Nicolas Forissier, Laurent Furst, Claude de Ganay, Annie Genevard, Philippe Gosselin, Michel Herbillon, Mansour Kamardine, Brigitte Kuster, Valérie Lacroute, Marc Le Fur, Sébastien Leclerc, Jean-Louis Masson, Frédérique Meunier, Jean-François Parigi, Éric Pauget, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Aurélien Pradié, Alain Ramadier, Nadia Ramassamy, Robin Reda, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Raphaël Schellenberger, Éric Straumann, Laurence Trastour-Isnart, Isabelle Valentin, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Michel Vialay & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, La présente proposition de loi vise à plafonner plus strictement les commissions d'intervention, c'est-à-dire les frais que les banques prélèvent sur le compte d'un client en cas de découvert ou de dépassement de découvert autorisé. De nombreux excès conduisent aujourd'hui les banques à facturer des commissions d'intervention exorbitantes à leurs clients, particulièrement aux plus modestes d'entre eux, en raison de leur position de faiblesse.
Face à ces abus manifestes, le législateur est intervenu une première fois par la loi n° 2013-672 du 26 juillet 2013 pour plafonner le montant de ces commissions d'intervention.
Désormais, les frais de ces commissions d'intervention sont limités à un maximum de 8 euros par opération et à un maximum de 80 euros par mois.
En outre, pour les clients disposant de l'offre spécifique réservée aux personnes en état de fragilité, ils sont limités à un maximum de 4 euros par opération et à un maximum de 2...
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