cosignée par Damien Abad, Nathalie Bassire, Thibault Bazin, Émilie Bonnivard, Ian Boucard, Jacques Cattin, Dino Cinieri, Pierre Cordier, Michel Herbillon, Geneviève Levy, Véronique Louwagie, Jean-Louis Masson, Bernard Perrut, Jean-Luc Reitzer, Raphaël Schellenberger, Éric Straumann, Isabelle Valentin, Pierre Vatin, Patrice Verchère & Michel Vialay
Mesdames, Messieurs, Lorsque la start-up rachetée par un très grand groupe a bénéficié des aides publiques réservées aux jeunes pousses, le bénéficiaire final de l'aide publique n'est autre que le groupe qui l'absorbe - et ce, parfois peu d'années après que la start-up a bénéficié de fonds publics.
Il est donc proposé que la plus-value réalisée à l'occasion de telles acquisitions revienne à la puissance publique dans une proportion correspondant à la part du financement public dans le financement initial total de la start-up.
Cette règle aurait l'avantage majeur d'assurer à la collectivité publique un juste retour sur investissement, tout en évitant qu'un groupe ultra-dominant ne soit à brève échéance le bénéficiaire final de l'investissement public.
Le système serait tempéré par une dégressivité : plus les créateurs de la start-up conservent celle-ci longtemps, moins la somme à reverser à la puissance publique est importante.
Le code général des...
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