Mesdames, Messieurs, Le confinement mis en place dans le cadre de la lutte contre la covid‑19 était une mesure nécessaire pour éviter la saturation de nos capacités hospitalières.
L’impact direct de ce confinement est l’arrêt des soins pour des pathologies dont les interventions sont considérées comme non‑urgentes.
Les premières personnes touchées sont les personnes âgées, et notamment celles souffrant de maladies chroniques et cardiovasculaires.
Une étude de l’Anses nous alertait dès le 1er avril 2020 ([1]) sur les risques liés à la réduction du niveau d’activité́ physique et à l’augmentation du niveau de sédentarité́ en situation de confinement.
Elle y pointait notamment des risques tant sur les muscles que sur les os, ajoutant que cela pouvait avoir des conséquences majeures sur les personnes avançant en âge, majorant la perte d’autonomie et accroissant le risque de chute.
Elle insiste par ailleurs sur les risques cardiovasculaires liés...
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