cosignée par Edith Audibert, Thibault Bazin, Sandra Boëlle, Ian Boucard, Jean-Claude Bouchet, Fabien Di Filippo, Éric Diard, Julien Dive, Philippe Gosselin, Yves Hemedinger, Michel Herbillon, Brigitte Kuster, Marc Le Fur, Emmanuel Maquet, Éric Pauget, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Nathalie Porte, Didier Quentin, Alain Ramadier, Robin Reda, Jean-Luc Reitzer, Robert Therry & Michel Vialay
Mesdames, Messieurs, Durant l’année 2020, de nombreuses universités, à Paris et partout en France, ont subi des blocages organisés par une minorité d’étudiants, le plus souvent violents et dangereux.
Ces blocages ont empêché une majorité d’étudiants d’exercer leur droit à l’éducation, protégé tant au niveau constitutionnel que conventionnel comme droit fondamental.
Les conséquences sont nombreuses et trop peu considérées : stress, dépressions d’étudiants, insécurité, dégradations, etc… Ces blocages ne font l’objet d’aucun préavis et se déroulent dans l’agressivité, il est donc impossible de les assimiler au droit constitutionnel de grève.
La violence et le trouble à l’ordre public ne relèveront jamais de l’exercice de la liberté d’expression.
L’enseignement étant la pierre angulaire de la méritocratie républicaine et de la transmission, la République doit impérativement garantir l’ordre public et la liberté d’étudier....
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.