cosignée par Émilie Bonnivard, Jean-Claude Bouchet, Bernard Brochand, Josiane Corneloup, Bernard Deflesselles, Annie Genevard, Michel Herbillon, Brigitte Kuster, Constance Le Grip, Geneviève Levy, Jean-François Parigi, Nathalie Porte, Julien Ravier, Bernard Reynès, Guy Teissier, Laurence Trastour-Isnart, Isabelle Valentin, Arnaud Viala & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, La loi n° 2001‑70 du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915 a constitué une réelle avancée, en permettant la reconnaissance officielle du premier génocide du XXème siècle.
Sur 1 800 000 Arméniens vivant dans l’Empire ottoman, 600 000 avaient été assassinés sur place, 600 000 au cours de leur déportation, soit 1 200 000 morts ; 200 000 se réfugièrent dans le Caucase, 100 000 furent victimes d’enlèvements, 150 000 survécurent dans des camps à la déportation et 150 000 seulement échappèrent à la déportation.
Encore aujourd’hui, le déni, trop fréquent, de cette réalité pèse lourdement sur les descendants des victimes.
Ainsi, si cette loi de 2001 constitue une étape fondamentale, un travail législatif doit être réalisé afin de faire de la négation du génocide arménien une infraction pénale.
Si plusieurs initiatives parlementaires ont été réalisées dans ce domaine ces de...
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