cosignée par Lénaïck Adam, Didier Baichère, Aurore Bergé, Claire Bouchet, Pierre-Yves Bournazel, Annie Chapelier, Sylvie Charrière, Stéphane Claireaux, Christine Cloarec-Le Nabour, Jean-Charles Colas-Roy, Fabienne Colboc, Yves Daniel, Audrey Dufeu, Stella Dupont, Camille Galliard-Minier, Raphaël Gérard, Émilie Guerel, Danièle Hérin, Caroline Janvier, Fadila Khattabi, Gaël Le Bohec, Nicole Le Peih, Jacqueline Maquet, Didier Martin, Sereine Mauborgne, Naïma Moutchou, Zivka Park, Charlotte Parmentier-Lecocq, Florence Provendier, Pierre-Alain Raphan, Cécile Rilhac, Stéphane Testé, Jean-Louis Touraine, Alain Tourret, Laurence Vanceunebrock, Annie Vidal & Corinne Vignon
Mesdames, Messieurs, La crise sanitaire que nous traversons a souligné l’importance dans le débat public des politiques du grand âge, au service du bien‑être et du bien vivre de nos aînés.
Si les contingences qui ont constitué cette épidémie nous ont astreints à considérer une vulnérabilité objectivement plus forte des personnes âgées face au virus, elles ont aussi mis en exergue des invariants dont les faits de maltraitances font partie.
Par leur nature, plusieurs constats s’imposent sur ces phénomènes.
D’abord, les maltraitances sont plurielles, elles comptent naturellement les faits les plus graves, à savoir les infractions pénales allant des violences physiques aux privations, la vulnérabilité étant souvent le terreau des abus de faiblesse, de confiance, des vols.
Mais cette dernière induit également des éléments tout aussi importants et à teneur plus morale, par un manque de considération des sentiments de la personne âgée dans les choix de vi...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.