Les amendements de Éric Alauzet pour ce dossier

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Je ne développerai pas mon argumentation, puisqu'elle est identique à celle de M. Vigier. J'avais fait adopter, l'an dernier, une mesure similaire. Aussi me semblerait-il très utile de confirmer cette possibilité d'anticipation et de prévention pour les artisans.

Il convient de permettre aux indépendants de bénéficier du même avantage que les salariés, s'agissant par exemple des frais de garde dans une crèche. Cela va dans le sens de la dynamisation de l'économie, de l'initiative et de l'entreprise.

Nous voilà arrivés au terme de l'examen de cet article. C'est le moment de prendre le temps de nous demander ce que nous avons fait, et ce que sera la situation du pays après son adoption. Il peut d'abord être intéressant de comparer les dispositions proposées avec ce qui se pratique en Europe : on constate alors que la France, dans ce domaine...

Quand je vois, d'ailleurs, qu'elle va augmenter de 2 milliards d'euros le montant de la CSG prélevée sur les revenus financiers, je me demande même si elle ne l'est pas un peu trop !

Les maisons de santé pluridisciplinaires sont effectivement très pertinentes, comme peuvent l'attester ceux qui les ont vues fonctionner. D'ailleurs, elles offrent aux territoires qui ont la chance d'en disposer un service technique et professionnel parfois de meilleure qualité que ne le font des médecins isolés en ville, car elles facilitent l...

Quant au relèvement du numerus clausus, il ne produira pas d'effets avant dix ans. Enfin, il faut avoir un chiffre en tête : seuls 11 % des jeunes médecins qui viennent d'achever leurs études s'installent.

On attendait depuis un moment que les chiffres de la croissance potentielle soient revus. Nous avons été entraînés dans des errements, avec des débats sans fin sur les déficits structurel et conjoncturel. Pendant trop longtemps, on a surestimé le déficit conjoncturel, ce qui, sans aucun doute, nous a poussé à attendre que la conjoncture s'améli...

Depuis, le taux de croissance a diminué et la dette a augmenté. Aujourd'hui, pour que le déficit n'accroisse pas la dette, ce n'est pas à 3 % du PIB qu'il devrait se limiter, mais beaucoup moins. À force de faire la danse du ventre autour de la vérité, celle-ci finit par s'imposer à vous.

Vous pouvez toujours estimer que les représentants des gouvernements au Conseil de l'Union européenne ne sont pas représentatifs, mais vous n'enlèverez rien au fait que ce sont les différents États-nations qui ont décidé conjointement, tous ensemble, qu'il fallait mettre un terme à quarante années d'endettement cumulatif. La France l'a décidé, ...

… et du ressort de nos représentants nationaux. Ne faites donc pas mine de croire que c'est l'Union européenne qui, d'elle-même, nous imposerait je ne sais quelles règles venues de je ne sais où. Je suis tout à fait d'accord avec M. de Courson sur ce point. Deuxièmement, vous avez dit, en gros – ce qui vicie dès l'origine votre propos, et déma...

… « Arrêtez de nous embêter avec la dette, avec les déficits, rien de tout cela n'est grave, car il n'y a qu'à faire payer les riches ».

Mais enfin c'est une manie : vous parlez sans arrêt ! Pour ma part, je ne parle pas quand vous vous exprimez au micro : écoutez-moi un peu, vous demanderez à nouveau la parole et vous pourrez vous exprimer tranquillement. Je reviens à ce que je disais : pour vous, la dette, ce n'est pas très important, alors que nous considérons que c'est le p...

Mais si, enfin ! On parle beaucoup de la crise de 2007-2008, mais cela n'a rien été à côté de celle de 2010-2011. Ce n'est pas la crise des subprimes, celle de 2007-2008, qui nous a mis dans l'embarras, c'est la crise des dettes souveraines, celle de 2010-2011, lorsque les États ont été attaqués par les spéculateurs. En favorisant la dette, vou...

Je ne comprends pas notre collègue Philippe Vigier : les OPEX occasionnent bien des dépenses qui alimentent la dette. Nous pouvons souhaiter nous battre pour que cette politique de sécurité soit assumée par l'Union européenne – d'ailleurs, le Président de la République s'y emploie – , auquel cas le financement monte d'un cran, et la dépense se ...