Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, vous avez raison : les faits et les chiffres sont têtus, et il est tout de même un peu fort de café d'accuser La France insoumise des délocalisations qui surviennent depuis des années, sachant que c'est vous et les vôtres, surtout vous monsieur Le Maire, qui gouverniez le pays durant toutes ...

J'ai bien compris que vos mesures visaient la compétitivité des entreprises. Mais depuis vingt ans, monsieur le ministre, la France a progressivement baissé l'impôt sur les sociétés, et a fait des cadeaux en tout genre aux entreprises, à coups de subventions. Pourtant, les délocalisations continuent, même en période de covid ! Vous nous racont...

Il se fonde sur l'article 53 de notre règlement qui traite de la communication à notre assemblée des informations qui la concernent. Tout à l'heure, le Premier ministre va préciser à la presse le détail des mesures qui ont été annoncées hier par le Président de la République. Parmi ces mesures, il en est une qui n'est pas banale, à savoir l'in...

Je préfère que nous débattions ici, au Parlement, plutôt que d'apprendre qu'une perquisition a été menée ce matin aux domiciles de Jérôme Salomon et de Olivier Véran dans le cadre de l'information judiciaire sur la crise du covid.

C'est pourquoi je demande que le Premier ministre, plutôt que de s'exprimer en priorité devant la presse, vienne exposer ici le détail des décisions qui vont s'appliquer. Il me semble que c'est à la représentation nationale d'être informée en premier, et non pas à la presse, si l'on veut respecter l'institution parlementaire.

Dois-je mettre le masque ?… Je le mets, mais j'observe que certains collègues le portent et d'autres non. Il faudrait la même règle pour tous. Je vous avoue, madame la présidente, qu'être enfermé pendant des heures et, en plus, devoir parler encore avec un masque, donne, au bout d'un moment, de terribles maux de crâne.

Cet amendement concerne la déduction fiscale des dons aux partis politiques. Le dispositif actuel pose un double problème : d'une part, il est injuste puisque cette déduction n'est possible que pour les donateurs assujettis à l'impôt sur le revenu et que, de ce fait, les dons de la moitié des Français ne sont absolument pas déductibles alors qu...

Je n'ai pas bien compris la réponse qui nous a été apportée. Le problème est réel : il n'est pas sain, dans une démocratie, que seule une partie des citoyens…

… puissent verser des dons à des partis politiques. Vous m'opposerez que chacun peut faire un don – sauf que la moitié de la population doit alors s'acquitter de l'intégralité des versements effectués, tandis que l'autre moitié peut réduire ses impôts. Là encore, l'enjeu est celui du regard porté sur la fiscalité : ce n'est pas à vous que j'ap...

Dès lors, en limitant la réduction d'impôt au seul impôt sur le revenu, vous créez de fait une injustice, puisque vous décidez que seuls les plus riches – en tout cas les plus aisés – peuvent financer, en bénéficiant d'une réduction d'impôt proportionnelle à leur don, les partis politiques, avec les problèmes que cela pose en matière de représe...

Collègues, je vous invite à rejeter le projet de loi de finances et le plan de relance qui y est associé. D'une part, ils ne sont pas de taille à relever notre économie, à limiter les dégâts sociaux, encore moins à engager une vraie bifurcation écologique. D'autre part, ils prétendent soigner le mal par le mal. Jamais le virus du covid-19 n'au...

Vous continuez à reprendre le chiffre de 500 000 emplois créés en France, agité par Emmanuel Macron en janvier 2020 : notons que c'est 10 % de moins que ce que fit son prédécesseur, sachant en plus que la plupart de ces emplois sont en réalité des CDD ou des temps partiels, qui ont remplacé des CDI. Tout cela devrait donc vous inciter à un peu ...

Je n'ai jamais détesté l'Allemagne, et lorsqu'elle fait des choses intéressantes je l'observe. En l'occurrence, elle fait des choses plus intéressantes que nous, ce qui fait que nous risquons fort de décrocher économiquement par rapport à nos partenaires européens.

En effet vous persistez dans votre politique de l'offre, qui se traduit notamment par une distribution d'argent aux entreprises sans contrepartie. Une grande part en effet de vos 30 milliards consiste en une baisse des impôts sur la production – vous vous en êtes vous-mêmes vantés tout à l'heure. Non seulement c'est de l'argent qui va manquer a...

Non, cher collègue, j'ai vérifié les chiffres depuis la discussion en commission. Vous alourdissez ainsi vos pertes fiscales déjà massives, sachant que, sur les 250 milliards de déficit annoncé pour fin 2020, 135 milliards sont déjà liés aux pertes de recettes. Cet argent sera en outre réparti de manière totalement inégale entre les entreprises...

Mais là encore, seulement 1 % des milliards d'euros que vous vous apprêtez à dépenser contribueront un tant soit peu à améliorer la situation des plus pauvres.

Où est le RSA que vous deviez étendre aux plus jeunes ? Où est l'augmentation des minima sociaux ? Où est le recrutement de 300 000 emplois jeunes ? Autant de propositions que nous vous ferons dans le contre-budget que nous vous présenterons, car c'est la solidarité qui doit s'imposer par les temps qui courent. Ensuite, vous vous apprêtez à su...

Payer la dette, cela signifie un retour aux politiques d'austérité et aux baisses de dépenses publiques, voire à de la dérégulation. Cela signifie encore que, en échange des fameux 40 milliards que nous donnerait la Commission européenne – ne nous y trompons pas : notre dotation à l'Europe va en réalité augmenter de 20 milliards – vous mènerez ...

J'observe que la majorité et la droite sont d'accord pour remettre la question de la dette et du déficit au centre de nos discussions.

Je n'ai pas retrouvé la référence précise, mais je suis certain, monsieur le président de la commission, vous avoir entendu dire, lorsque le président Mélenchon et moi-même avons défendu la transformation de la dette actuelle en dette perpétuelle, que chacun savait que nous ne paierions jamais le stock de la dette… Pourtant, le remboursement de...