Les amendements de Éric Pauget pour ce dossier

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Déposé par notre collègue Marine Brenier, il reprend l'idée, travaillée au Sénat, d'instaurer des dispositifs de consigne pour réemploi ou réutilisation, à la différence que leur objet se limiterait aux produits en verre. La consigne, qui existait autrefois en France pour les produits en verre consommés et utilisés par les ménages, mérite de re...

Il a pour but d'accélérer l'entrée de certains produits dans le champ de la responsabilité élargie des producteurs. Les produits publicitaires et les outils de marketing, notamment, restent aujourd'hui exclus du dispositif. Ils sont bien souvent distribués par milliers par les fabricants, qui n'assurent pas correctement la gestion des déchets q...

Il tend à ajouter à l'inventaire à la Prévert des nouveaux produits susceptibles de faire l'objet d'une REP les supports de jeux vidéo, les disques numériques, les cassettes et autres supports de données numériques, ainsi que les tirages photographiques et leurs produits dérivés.

Le présent texte souhaite généraliser l'utilisation de pièces issues du réemploi ou de l'économie circulaire à la place de pièces neuves. J'approuve cet objectif. Il m'apparaît nécessaire que la loi soit plus incitative. Tout en laissant aux consommateurs la liberté de choix et donc la totale liberté d'exiger du réparateur des pièces de rechan...

Il a été déposé à l'initiative de notre collègue Véronique Louwagie. Même si ce n'est pas la panacée, jouer sur le délai de garantie est l'un des outils qui nous permettra de réguler ce fléau environnemental, social et éthique qu'est l'obsolescence programmée.

Je propose de modifier les textes donnant compétence aux départements et régions en matière de restauration collective dans les écoles, collèges et lycées afin d'y introduire une obligation de mise en place de démarches de lutte contre le gaspillage alimentaire. De plus, les services de restauration collective auraient l'obligation de rendre un...

Le problème, c'est que tout cela n'est ni incitatif ni contraignant. Prenons le cas de mon département, les Alpes-Maritimes, qui compte soixante et onze collèges publics. Depuis qu'il s'est engagé dans une démarche de ce type, une vingtaine de collèges ont adopté des dispositifs de lutte contre le gaspillage. Autrement dit, les cinquante autres...

Cet amendement de notre collègue Robin Reda nous rappelle que l'article 5 vise à lutter contre le gaspillage, plus particulièrement contre le gaspillage alimentaire, en pénalisant les distributeurs du secteur alimentaire qui rendraient volontairement impropres à la consommation des invendus alimentaires encore consommables. L'amendement vise à ...

Chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées, soit l'équivalent de 150 kilogrammes par habitant, pour un coût que l'ADEME estime entre 12 et 20 milliards d'euros par an. Il devient indispensable de réduire sévèrement le gaspillage alimentaire dans les commerces de détail. Certains commerces on...

Il s'agit d'un amendement de bon sens dont Mme Nadia Ramassamy est la première signataire. Il vise à développer l'apprentissage de l'économie circulaire à l'école primaire et lors des études secondaires et supérieures afin de sensibiliser et de former les nouvelles générations aux métiers de l'économie circulaire et de professionnaliser davanta...

Dans la même veine que les précédents, cet amendement vise à inscrire dans les codes de l'éducation et de la santé publique l'objectif d'une sensibilisation des élèves au gaspillage alimentaire auquel sont particulièrement confrontées les cantines scolaires.

Cet amendement de ma collègue Véronique Louwagie s'appuie sur une statistique : 63 % des Français affirment prendre en considération les informations relatives à l'impact environnemental lorsqu'ils choisissent un produit. Dès lors, nous proposons que toute publicité d'un bien ou service faisant l'objet d'une évaluation environnementale obligato...

Il s'agit d'un amendement de notre collègue Véronique Louwagie. Aujourd'hui, seuls 22 % des déchets en plastique sont recyclés en France, ce qui nous place en dernière position au plan européen. Or le Gouvernement s'est fixé pour objectif de tendre vers 100 % de plastique recyclé d'ici à 2025. Pour atteindre cet objectif, il convient de lever ...

Je maintiens l'amendement, d'abord parce qu'il a été déposé par notre collègue Louwagie, ensuite parce qu'il y est prévu l'interdiction par décret des pratiques contestées – ce qui, pour le coup, est une mesure précise et concrète.

En l'absence d'une vue d'ensemble de la situation du réemploi en France, l'amendement de Daniel Fasquelle propose de supprimer l'article 1er AF tout en appelant à la création, dès 2020, d'un observatoire du réemploi qui serait chargé de réaliser cet état des lieux, d'accompagner les acteurs et d'élaborer des méthodes.

Le présent article vise à imposer aux producteurs et importateurs de produits générateurs de déchets, l'information des consommateurs, par voie de marquage ou d'étiquetage, sur les qualités et les caractéristiques environnementales des produits. Afin d'être cohérent avec les études en cours, il convient de mettre en place des expérimentations p...

Il s'agit d'un autre amendement de notre collègue Ramassamy, visant à autoriser les enseignes à recourir à un support dématérialisé.

Dans un objectif de transparence, je propose d'intégrer à l'alinéa 2 les notions de proportion, de pourcentage, afin que les consommateurs soient parfaitement informés, notamment lorsqu'ils comparent différents produits.

J'entends vos propos mais c'est dommage : l'inscription d'une telle mesure dans la loi témoignerait justement de l'ambition de cette dernière ! La notion de pourcentage est majeure pour effectuer un choix. Certes, ce pourcentage est difficile à déterminer pour certains produits, mais le fait de ne pas attendre les décrets et d'inscrire cette me...