Les amendements de Erwan Balanant pour ce dossier
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Après la forme, venons-en au fond. Nous avons longuement parlé des indépendants et des professionnels libéraux, mais je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse la réalité du travail et de la situation d'un indépendant.
Avant de devenir député, j'ai été indépendant quasiment toute ma vie. Politiquement, je le suis toujours, n'en déplaise à M. Coquerel. Qu'est-ce qu'un indépendant ?
Quelqu'un qui prend des risques, qui crée parfois des entreprises, souvent de l'emploi… S'il vous plaît, monsieur Jumel, vous m'écoutez ?
Un indépendant, dans notre modèle, n'a aucune protection. Il doit être protégé, je suis d'accord avec vous sur ce constat ; l'ubérisation est un vrai sujet. Le modèle que nous allons instaurer, dans une durée extrêmement longue, va permettre à une multitude de personnes qui créent du travail, de la production, de la valeur matérielle ou intelle...
C'est un point fondamental de ce texte, traité aux articles 21 et 61 : je souhaitais le rappeler à M. Vallaud. Enfin, je conclurai cette intervention en rendant hommage à Lawrence Gordon Tesler, décédé lundi. Il était, monsieur Jumel, l'inventeur du copier-coller.
Mais la durée n'est jamais affichée lors de la défense des amendements ! Il faut venir plus souvent, monsieur Mélenchon…
Nous avançons lentement, mais nous avançons. Hier soir, le groupe Socialistes, ainsi que M. Jumel, il me semble, comparant nos promesses au programme de M. Macron, nous ont accusés de modifier l'âge du départ à la retraite.
J'aimerais rappeler quelques fondamentaux de la situation actuelle. L'âge légal de départ est aujourd'hui de 62 ans.
Pour une femme qui a eu une carrière hachée, qui n'a pas cotisé durant les quarante-deux ans et demi que vous avez adoptés, messieurs Vallaud et Juanico, …
Pour les nombreuses femmes et les nombreux hommes qui ont eu des carrières hachées, nous avançons donc de trois ans le moment de la décote. Je suis désolé, mais partir à 67 ans ou à 64 ans, ce n'est pas la même chose !
Des chiffres sortis de leur contexte ne veulent rien dire ! Vous croyez vous donner un air intelligent en les citant : c'est incroyable !
Le sous-amendement de Mme Autain et certains des amendements suivants relèvent d'un nouveau phénomène d'obstruction : ce sont des amendements répétitifs de dernière minute qui visent à ralentir les débats.
Monsieur Chassaigne, monsieur Quatennens, depuis le début, nos débats éclairent un certain nombre de points et permettent aux Français de constater que notre réforme est bonne.
Toutefois, j'ai un peu de mal avec les séries d'amendements qui suivent, y compris ceux de M. Dupont-Aignan : il s'agit de jeux de mots ; ils tendent à modifier un unique terme ou à déplacer une virgule. C'est un peu pénible.
Puisque vous voulez débattre, ce que je comprends tout à fait, restons concentrés sur le fond et ne perdons pas de temps à examiner ces amendements qui ne servent pas le débat, ne le font pas avancer et, franchement, ne font pas honneur à la fonction parlementaire.