Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier
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Quels droits leur garantissez-vous ? Jusqu'à présent, vous leur avez proposé une charte. Une charte : voilà ce à quoi ils ont droit face à ces monstres capitalistiques dont les sièges ne sont même pas situés en France. En clair, ils n'ont aucun droit ! Leur seul droit est celui d'être payés au coup de pédale et à la sueur. Aucun congé, aucun dr...
Vous avez vu ? Ce n'est pas nous qui crions, mais nos collègues des groupes Socialistes et apparentés et Les Républicains !
Je n'irai pas de vôtre côté de l'hémicycle, on serait capable de me faire un croche-pied !
Il s'agit d'un sous-amendement de précision, qui vise à remplacer les termes « ne conduisent » par « n'aboutissent », afin d'améliorer la rédaction de l'excellent amendement de nos collègues socialistes, relatif aux indépendants. En préambule, je rappelle que, si nous proposons de sous-amender de cette manière, c'est parce que le président Fer...
Nous pensions que les procédés de ce genre à l'égard des communistes n'existaient plus dans notre pays. Malheureusement, ils sont à nouveau mis en oeuvre, et nous espérons obtenir tous les éclaircissements nécessaires pour réparer cette ignominie, cette injustice à l'égard de notre formation politique.
Le présent sous-amendement porte sur les indépendants, et nous en utiliserons autant qu'il le faudra pour éclairer nos concitoyens sur la réalité de votre projet loi, qui fera du mal comme jamais. Vous allez, avez-vous dit, lisser la hausse des cotisations pour les indépendants en prévoyant un régime transitoire qui s'étalera sur une vingtaine ...
C'est à tous ces pauvres jeunes hommes et jeunes femmes sous contrat Uber que vous allez demander de travailler jusqu'à 65 ans.
Nos concitoyens doivent comprendre que nos amendements portant sur le titre des chapitres du projet de loi visent à les éclairer sur la réalité du texte. Hier, pendant des heures et des heures, nous vous avons demandé combien les dispositions du texte coûteront, comment elles seront financées. Or nous n'avons obtenu aucune réponse. Combien coû...
Nous demandons la suppression de cet article par ces amendements rescapés des 1 184 amendements des députés communistes supprimés par la présidence – je ne parle pas de vous, madame la présidente ! Il faut dire la vérité aux Français : cette réforme est injuste. Elle est injuste parce que les hommes et les femmes devront travailler plus, cela ...
… faisant passer la part de notre système de retraite dans le PIB à 12,9 % : Axa et Blackrock vous remercient. Nous proposons une autre réforme des retraites, à partir de ce qui existe aujourd'hui. Nous proposons de porter la part des richesses consacrée aux retraites à 17 % du PIB. C'est l'objectif que nous devons nous fixer pour prendre en c...
Il n'y a pas de procès-verbal des réunions de la conférence des présidents, ou alors nous n'y avons pas accès !
Au titre de l'article 58, alinéa 5 du règlement, les demandes de suspension sont soumises à la décision de l'Assemblée !
Je voudrais faire un rappel au règlement concernant l'article 100. Vous remettez en cause, en effet, notre droit constitutionnel d'amender en invoquant un prétendu procès-verbal qui fixerait une règle que nous contestons. Or, personne ne peut accéder à ce procès-verbal, qui n'existe nulle part. Nous demandons que se tienne une conférence des p...
Ne vous inquiétez pas, nous allons nous arranger. Nous allons même demander des explications de vote sur le scrutin public !
et mon président va demander un scrutin public. Je vous annonce que je le ferai à chaque fois, jusqu'à ce que vous convoquiez une conférence des présidents et qu'il y ait une décision, prise à l'unanimité, concernant l'organisation de nos débats.
Encore une fois et comme cinq présidents de groupes l'ont déjà fait, je demande qu'une conférence des présidents se réunisse pour organiser nos débats. Il ne vous aura pas échappé que nous sommes entrés en résistance, ici aussi, dans l'hémicycle.
Puisque vous évoquez la sécurité sociale de 1946, monsieur le rapporteur général, permettez-moi de citer ce que disait Ambroise Croizat à l'époque.
« Nul ne saurait ignorer que l'un des facteurs essentiels du problème social en France, comme dans presque tous les pays du monde, se trouve dans ce complexe d'infériorité que crée chez le travailleur le sentiment de son insécurité, l'incertitude du lendemain qui pèse sur tous ceux qui vivent de leur travail. » Et de poursuivre : « Le problème ...
En quoi votre projet de réforme des retraites répond-il à cette noble ambition qu'avaient ceux qui reconstruisirent la France en 1946, lorsque le pays était en ruines ?
Lorsqu'ils créèrent à l'époque la sécurité sociale, ils décidèrent d'y consacrer 6 % du PIB, ainsi qu'au système de retraites. Aujourd'hui, la part des richesses que nous consacrons aux retraites s'élève à 14 %, alors que nous produisons quatre fois plus de richesses !