Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Monsieur le ministre, vous avez évoqué tout à l'heure la fermeté des convictions. Mais ce n'est pas nous qui, il y a quelques mois, avions juré la main sur le cœur que la vaccination ne serait jamais obligatoire et que le passe sanitaire ne concernerait pas les activités du quotidien. Je citerai l'exemple de l'Allemagne,…

…où les stands de tests se sont multipliés partout. Mme Merkel a déclaré la semaine dernière : « Je ne pense pas qu'on puisse gagner la confiance en changeant ce que nous avons dit, c'est-à-dire pas de vaccination obligatoire. » Elle a ajouté : « Nous n'avons pas l'intention de suivre la voie que la France vient de proposer. » Monsieur le mini...

On reçoit déjà des courriers : la direction de la Fnac a annoncé à ses salariés qu'ils devaient se faire vacciner – sinon, pèsera sur eux le risque d'un licenciement ; on a vu la même chose chez Burger King. Le docteur Moreau, chirurgien des hôpitaux, m'a alerté : pour le département du Rhône, il faut envisager de vacciner entre 10 000 et 15 0...

Voilà plusieurs fois que nous interrogeons le ministre pour savoir quelle logique sous-tend la décision de mettre fin à la gratuité des tests. Nous l'avons déjà dit : dans d'autres pays, on a maintenu les tests parallèlement à la vaccination non seulement parce que c'est une nécessité face au virus, mais aussi pour offrir une alternative – pour...

L'objectif est donc de toute manière inatteignable en l'état actuel des possibilités de vaccination, sans parler du nombre de doses disponibles ou des autres catégories de citoyens obligés de se faire vacciner sous peine de sanctions. Avec cette règle, qu'il s'agit de faire sauter, il est évident que vous envoyez possiblement des milliers de p...

Plutôt que de vacciner tous azimuts des personnes qui n'en ont pas besoin, nous proposons de cibler prioritairement celles qui en ont le plus besoin. La France est le dernier pays d'Europe de l'Ouest pour la vaccination des publics vulnérables. Notre discussion devrait principalement porter sur ce sujet, mais nous n'avons fait que l'aborder inc...

Nous défendons toujours la même logique : aller chercher les cinq millions de personnes qui souffrent de comorbidités, et qui ne sont pas couvertes par le vaccin. Plus généralement, que faisons-nous depuis le début ? Depuis un an, c'est devenu une habitude : nos libertés servent de variable d'ajustement face à la crise. Il y a quelque temps, M....

Nos collègues de droite ont déposé plusieurs amendements qui vont dans le même sens que celui de Pierre Dharréville, mais à aucun moment le Gouvernement n'a cru bon de nous expliquer comment, concrètement, le dispositif sera mis en œuvre. D'après les témoignages que nous recevons, il faut parfois plusieurs semaines pour obtenir un premier rend...

Plusieurs théories existent sur le temps : le temps einsteinien, le temps bachelardien et maintenant le temps macronien. Nous assistons à une réinvention de l'espace-temps grâce à laquelle les Français vont se faire vacciner en quelques jours alors qu'il faudrait en principe quelques semaines. Nous savons déjà que des millions de personnes ne r...

Malgré les apparences, c'est loin d'être drôle. Vous ne mesurez pas la rage que vous allez déclencher chez ceux qui refusent le passe sanitaire, mais aussi chez ceux qui n'obtiendront pas de rendez-vous assez vite et ne seront pas dans les clous à temps, chez ceux qui risqueront d'être licenciés… Tout ça pour tenir le calendrier fixé par le Gou...

Vous l'avez dit tout à l'heure, monsieur le président : ce qui se passe aujourd'hui discrètement, dans la moiteur de l'été, en cette fin d'après-midi, constitue un véritable bouleversement du code du travail. Les dispositions que nous examinons auraient mérité de faire l'objet d'un débat de plusieurs jours tant elles bouleversent le rapport ent...

Je vous alerte une nouvelle fois sur la rage que vous allez déclencher chez les salariés exposés à l'inquiétude et au danger de perdre leur emploi parce qu'ils ne répondront pas à vos injonctions, impossibles à satisfaire !

Comme je l'ai déjà dit, je préférerais que nous ayons un débat franc sur l'obligation vaccinale de l'ensemble de la population…

…même si je suis contre, plutôt qu'un débat par tranches. Je suis pour la liberté vaccinale, comme l'était, au début, le Président de la République – la différence est que, pour ma part, je n'ai pas changé d'avis. Au départ, vous étiez d'ailleurs tous favorables à la liberté vaccinale, mais vous avez tous changé d'avis : les Playmobil se rangen...

Quand le Président dit « liberté vaccinale », vous reprenez en chœur « liberté vaccinale » ; quand il dit « obligation », vous reprenez en chœur « obligation ». Je préférerais avoir ce débat franc, plutôt que de traiter la question par tranches : on nous explique que les salariés de la restauration doivent se vacciner, puis ceux des hôpitaux, ...

Vous êtes calme, plein de politesse et de courtoisie, vous faites de belles promesses. Mais, article après article, c'est une société inhumaine que vous imposez. Dans la moiteur de l'été, en pleine nuit, vous nous faites basculer dans un autre monde. Tout à l'heure, c'était le contrôle partout, les salariés licenciés et le règne de la peur. Mai...

Comme l'a dit l'un de nos collègues, on ne lutte plus contre la maladie, mais contre les malades. Quelle explication à cela ? Pourquoi cela aujourd'hui ? Est-ce parce que vous avez des témoignages faisant état de milliers de malades du covid qui se sont baladés dans les rues et ont postillonné partout ? Ou allez-vous encore prétexter, comme pou...

Qui a dit : « Je suis contre le passe sanitaire dans le resto […]. D'ailleurs, je me suis prononcé très tôt, il y a des mois. […] Non, on n'est pas en train d'installer un système de tri ou de sélection des gens en fonction de leur statut sanitaire » ? Vous vous êtes reconnu, monsieur le ministre.

Hier, sur ces bancs, M. Pradier vous a posé une question, mais à un moment où vous étiez absent. Je pense utile de vous la reposer parce qu'elle est pertinente. Pouvez-vous nous dire, droit dans les yeux, que s'il y a passe sanitaire il n'y aura pas confinement ?

On est en train de s'asseoir sur les libertés publiques, de bouleverser le droit du travail. En contrepartie, êtes-vous convaincu de l'efficacité de cette mesure et pouvez-vous nous dire, en nous regardant droit dans les yeux, qu'il n'y aura pas de confinement ? Ou, en cas de confinement, la démonstration de l'inefficacité de la mesure étant cr...