Les amendements de Gilbert Collard pour ce dossier
5 interventions trouvées.
… mais j'ai écouté avec respect les arguments avancés de part et d'autre – ne tombez pas en pâmoison ! En effet, avant d'être élu député, j'avais exactement les mêmes préjugés que vous. Je voyais du clientélisme dans la réserve, je voyais une espèce d'autocratie parlementaire. Puis, j'ai été confronté à la réalité du terrain.
Des hommes et des femmes sont venus me demander de l'aide pour un ponton pour handicapés : je me suis alors rendu compte que la réserve parlementaire était le moyen d'apporter de l'aide où il n'y en a plus – mais cela, on ne peut le comprendre que si on le vit.
Amusant de constater comme certains mots font écho, comme si certaines personnes s'y retrouvaient ! À propos de clientélisme, écoutez l'aventure qui m'est arrivée. Dans le Gard, la fédération de la course camarguaise a eu un énorme problème.
Nous sommes plusieurs à l'avoir aidée. J'ai ensuite découvert que le président de la fédération de la course camarguaise, et c'est son droit le plus absolu, appelait à voter pour une torera. Normal ! Cela veut bien dire qu'on n'achète pas les électeurs : arrêtons de rêver ! On ne les achète pas ! De même, les Restos du coeur sont venus me voir...
Pour conclure, la réserve parlementaire, c'est l'inattendu du secours. Si vous la supprimez, je dirai aux malheureux qui viendront me voir : « Adressez-vous à En Marche ! »