Les amendements de Guillaume Kasbarian pour ce dossier
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… l'éolien en mer offre l'avantage, du moins lorsque l'emplacement est bien choisi, de ne pas causer de telles difficultés. Par ailleurs, il faut imaginer que, dans l'avenir, nous pourrons développer des éoliennes flottantes, encore plus éloignées des côtes, ce qui réduira encore les nuisances. Avis défavorable.
Je tiens à saluer le travail transpartisan conduit par tous les parlementaires sur la question. L'amendement ayant introduit cet article dans le texte a été voté à l'unanimité en commission spéciale. J'ai déposé cet amendement, qui a été élaboré avec la majorité et, plus largement, avec les députés qui, quelle que soit leur tendance politique, ...
… pour répondre au scandale que subissent les victimes de squatteurs. Ces personnes, propriétaires ou locataires, tentent de rentrer chez elles et constatent que quelqu'un occupe leur logement illicitement, après y être entré par effraction, et les empêche d'en reprendre possession. Nous proposons une solution administrative, qui, M. Aubert a ...
Vous faites référence à un point précis, que l'on connaît bien en Eure-et-Loir : le projet de directive paysagère concernant la protection des vues sur la merveilleuse cathédrale de Chartres. J'éviterai de citer Charles Péguy dans l'hémicycle, …
… préférant ces phrases de Viollet-le-Duc : « Il n'y a plus de cathédrale après Chartres !… là, j'ai vraiment senti ce que c'est que l'architecture ; il m'a semblé que tous mes rêves d'enfance se réalisaient. » Je partage bien évidemment, madame de La Raudière, l'amour que vous portez à la cathédrale de Chartres, qui fait la fierté des Eurélien...
Je comprends votre argument, dans les cas spécifiques où les directives paysagères, ou le plan d'urbanisme, ont changé entre l'installation du parc éolien et son renouvellement. Certaines éoliennes ont été construites il y a plusieurs décennies. Depuis, les documents d'urbanisme ont pu être modifiés, de nouvelles directives paysagères ont parf...
Je partage l'attachement de tous les orateurs au respect de la propriété privée, qui constitue un droit constitutionnel, protégé de surcroît par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ; comme vous, je souhaite que l'État régalien le fasse respecter. J'émets néanmoins une nuance quant à votre proposition d'englober dans la procédure...
L'amendement du Gouvernement témoigne de sa volonté d'avancer sur cette question, même si certains estiment qu'il ne va pas assez loin. Nous pouvons donner acte à la ministre déléguée de sa volonté de parvenir à un compromis et adopter son amendement, puisque celui de Mme de La Raudière a été rejeté. La portée du sous-amendement de Mme Auconie...
Dans ce cas, c'est l'ensemble du territoire national qui est concerné. J'émets donc un avis défavorable à ce sous-amendement.
Il est défavorable. Je comprends votre préoccupation, mais le texte vise à limiter le nombre de schémas en les concentrant – c'est pourquoi nous développons les SRADDET. Je crains que le rétablissement d'un schéma n'aille davantage dans le sens de la complexité. Les amendements sont donc contraires à l'esprit du texte que nous défendons.
Je comprends votre volonté de rendre le dispositif le plus complet possible. Vous souhaitez ajouter dans le texte que le maintien du squatteur dans le domicile s'effectue « sans droit ni titre ». Cette précision ne me semble pas nécessaire. La condition qui permet de lancer la procédure administrative est l'existence de « manoeuvres, menaces, ...
Quoique l'amendement soit effectivement intéressant, monsieur le président, je me permettrai de donner un avis défavorable,
N'y voyez aucun sectarisme ; il s'agit simplement de deux raisons pratiques. Premièrement, vous proposez d'étendre la procédure à tout logement, ce qui peut créer des risques, notamment lorsqu'il s'agit d'une ruine ou d'un immeuble désaffecté, donc d'un local non habité, voire inhabitable.
Vous proposez une extension très large d'un dispositif qui, je le rappelle, a fait l'unanimité en commission spéciale – or je souhaite parvenir à un dispositif dont nous puissions tous être fiers. Deuxièmement, vous voulez supprimer les mots « à l'aide de manoeuvres, menaces, voies de fait ou de contrainte », c'est-à-dire toutes les conditions...
Ce n'est qu'un exemple, que j'expose calmement, pour vous montrer qu'il peut y avoir des situations complexes dans lesquelles le propriétaire est dans son bon droit mais pour lesquelles le circuit judiciaire classique est préférable à un circuit préfectoral exceptionnel.
… en exigeant la preuve du caractère manifestement illégitime de l'occupation du bien, afin de ne pas ouvrir le dispositif à tout type de situation. Attention aux dérives ; pour régler les conflits, il y a la justice, et le préfet n'est pas là pour se substituer au juge.
L'argument que j'entends depuis tout à l'heure est que, s'il n'y avait pas de problème, on ne parlerait pas de l'éolien. Or notre pays connaît actuellement des problèmes sanitaires ; pour autant, le projet de loi ne porte pas sur la santé ou sur les hôpitaux. Il connaît des problèmes économiques liés au marché du travail ; pour autant, le proje...
Premièrement, s'agissant de la notion de domicile, il était nécessaire de clarifier le champ d'application de la procédure, mais uniquement dans le but de garantir que la notion de domicile concerne aussi bien la résidence principale que la résidence secondaire. Or votre proposition, qui implique une distinction entre résidence secondaire et do...
Je vous renvoie à un arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 26 février 1963 : le domicile, c'est bien la résidence principale ou secondaire. Nous avons examiné cette rédaction sous tous les angles, croyez-moi. Je défendrai tout à l'heure un amendement de précision ; le texte sera ainsi, je vous l'assure, parfaitement sûr juri...
Je comprends, je le redis, les réticences qui sont exposées, mais le projet de loi vise à simplifier et à accélérer ; or vos amendements vont dans le sens opposé. C'est moche, c'est cher, il faut les éloigner des habitations, dites-vous… Peut-être, mais c'est un débat dans lequel je ne veux pas rentrer ! Ce n'est simplement pas l'objet du proje...