Les amendements de Hubert Wulfranc pour ce dossier
69 interventions trouvées.
Nous sortons avec ces amendements des questionnements technocratiques sur le pilotage des retraites, les imprévus, les ajustements ou les pentes de cinq ou de quarante ans, dont nous vous avons montré l'inutilité. Tous ces questionnements sont déterminés par l'orientation politique. La comparaison qui a été faite avec le système de santé était...
Nous avons entendu l'une de nos collègues répondre à mon collègue Jumel que les élections municipales n'avaient « rien à voir » avec le sujet du débat.
… qui, demain, auront à gérer – le moins possible, j'espère – les centres communaux d'action sociale ! Allez dire ça à vos copains qui, demain, auront à réfléchir à la tarification sociale et solidaire !
Dans la vie réelle, les gens vont frapper à la porte des élus locaux. La demande sociale est de plus en plus pressante, et à qui s'adresse-t-elle ? Peut-être pas à vous, mais aux élus locaux, qui y sont confrontés au quotidien ! Alors ne venez pas dire que ça n'a rien à voir !
Vous pensez que vous allez vous en tirer peinards : on verra le 15 mars, mais ne venez pas dire que ça n'a rien à voir, parce que le national et le local ne sont pas séparables quand il s'agit de la vie des gens.
Nous arrivons à un point où le débat s'étiole définitivement et où ce projet de loi organique passerait presque dans l'indifférence – la vôtre en particulier. Le groupe communiste ne peut pas laisser dire que vous vous dirigez vers la conclusion de ce débat sans un objectif politique. Vous avez une feuille de route, et vous l'appliquez. Dès l'...
Je dois dire que je prends la parole parce que j'ai le plaisir d'inaugurer une pratique qui ne m'est pas familière : travailler directement sur la tablette.
Merci, c'est effectivement un bel effort, je tenais à le souligner ! Trêve de plaisanterie. Cet amendement vise à renforcer l'intégration des délibérations de la Caisse nationale de retraite universelle lors de l'examen du PLFSS. Une lecture stricte montre que cela ne priverait en rien l'Assemblée de sa propre faculté de délibérer, ni ne préju...
L'histoire du libéralisme remonte plus loin que les deux ans et demi qui viennent de s'écouler ! Quand j'étais tout gamin, …
Il vise à retenir comme référence l'évolution du salaire moyen par tête dans le secteur marchand, ce qui garantirait une progression minimale des pensions. Si nous ignorons ce que recouvre votre notion de revenu moyen d'activité par tête, nous savons néanmoins ce qu'elle risque d'exclure : le revenu de la rente financière – rien que ça. Elle s...
… vanter une société de liberté et de responsabilité – ce sont vos mots – chaque fois qu'ils verrouillaient davantage l'austérité à l'encontre des salariés. Nous voyons aujourd'hui cette même logique à l'oeuvre. Clémentine Autain l'a dit : vous avez mis de côté la possibilité d'aller chercher des recettes. L'ordre de mission que vous a donné l...
J'avais déjà eu l'occasion de qualifier votre règle d'or de malthusienne, car elle encadre les dépenses a priori, sans tenir compte de l'évolution des besoins. Nous proposons d'inverser cette logique et de partir des besoins sociaux, appelés à croître en matière de retraite. L'augmentation sera à la fois qualitative, avec l'amélioration du sort...
Je voudrais revenir aux questions des soldes positifs ou négatifs, liés à la règle d'or et aux cycles économiques, d'une durée de cinq, dix ou quarante ans. Cette mesure, en soi, s'inscrit dans la logique de votre politique. Les cycles du capital, suite à la dérive du keynésien régulé vers le libéralisme pur et simple, se raccourcissent. De sur...
Le modèle d'économie mixte qui reste en vigueur en France justifie l'attachement des députés communistes au sort réservé aux indépendants et aux professions libérales. Il justifie aussi notre défense acharnée de secteurs stratégiques relevant de régimes spéciaux – que vous dépecez – , et notre volonté de les maintenir et de les consolider. Malh...
D'ailleurs, le rapporteur général et le ministre s'expriment sur le fond à l'occasion de ces amendements, par exemple au sujet de la retraite des commerçants. Arrêtez donc, s'il vous plaît, de faire monter la sauce dans l'hémicycle.
Le débat se déploie normalement. Vous avez tous le 49. 3 en tête, mais prenez l'air, et continuons le débat tranquillement !
Depuis que la question du régime des retraites a été posée, vous avez en face de vous une opposition. Or, face aux mouvements sociaux, votre réponse est d'abord la langue de bois :
vous dites que les Français sont pris en otage et que l'économie va mal. Dans la foulée, ce sont des sanctions. Aujourd'hui, par exemple – mais on n'en parle pas – , 120 agents de la RATP sont menacés de sanctions dans leur entreprise.
En outre, alors que les cheminots sont majoritairement en grève et que leur fiche de paie affiche zéro, …
Devant le Parlement, vous maniez les éternels discours sur l'obstruction et refusez le débat sur une réforme de fond qui vise à faire travailler les Français plus longtemps avec moins de pension. Souffrez donc que nous allions jusqu'au bout de ce débat, …