Rien ne l'interdit en effet, monsieur le ministre. Permettez-moi de continuer : je me suis interrompu pour vous laisser parler, je ne doute pas que vous ferez de même. Je disais donc que vous étiez déjà en pleine action et que vous vous projetiez vers les mois à venir, puisque vous vous permettez de commenter les propositions de certains candidats, qui sont légitimes – tous ne sont d'ailleurs pas parlementaires. Il est loisible de proposer dans le cadre d'un débat présidentiel une révision de la Constitution, mais nous aurons l'occasion d'y revenir. Tel n'est pas le sujet aujourd'hui.
Je défendrai mon collègue Éric Ciotti, qui ne peut le faire lui-même puisqu'il s'est absenté. Je ferai observer à cette assemblée et au garde des sceaux qu'il y a une différence entre des députés qui s'absentent individuellement et un groupe, qui plus est de la majorité, absent dans sa totalité en début de séance