La personne n'apparaîtra pas à visage découvert, puisqu'il s'agit d'une audience non publique : elle ne pourra pas en donner l'autorisation. Votre exemple ne me semble pas approprié.
La faculté de rétractation doit être enserrée dans un délai raisonnable. Le délai d'appel évoqué précédemment par le garde des sceaux correspond aux dix jours qui suivent l'audience, pendant lesquels on a encore à l'esprit ce qui s'y est passé. Il en va de même pour les quinze jours prévus pour la rétractation. En revanche, trois ou cinq mois plus tard, voire plusieurs années, cela n'aurait pas de sens : on ne pense même plus au fait qu'on a été enregistré et qu'on pourrait voir son visage sur un écran de télévision.
La rétraction, même si le délai est un peu arbitraire, est une disposition opérationnelle qui s'appuie sur des éléments connus.