Il y a deux ou trois choses que je souhaiterais dire. J'étais hier à la manifestation : j'en avais pris l'engagement auprès des policiers de ma circonscription. Je me suis rendu au commissariat de Saint-Denis afin de rendre hommage à la policière tuée à Rambouillet ; je m'étais engagé, je le répète, à participer à l'hommage rendu hier au policier tué à Avignon. Je ne le regrette pas et je l'assume. J'y ai entendu des représentants de syndicats de policiers tenir des discours qui restaient à l'intérieur du périmètre républicain, mais aussi des propos aux implications graves pour la démocratie et la séparation des pouvoirs. Un porte-parole syndical a ainsi ramené tous les problèmes de la police à la justice – ce qui ne correspond pas du tout à la réalité, telle que la perçoivent les policiers de terrain que je fréquente – et fait siffler le garde des sceaux. C'est une honte absolue !