Après quoi, il a montré du doigt le Palais-Bourbon en disant à peu près : « J'exige que l'Assemblée nationale se plie à nos revendications. » Il y avait là une inversion complète des choses : la police républicaine est supposée faire appliquer les lois de la République, délibérées et adoptées par le peuple souverain que nous tous, issus du suffrage universel, représentons ici.
Par conséquent, ne banalisons pas les paroles prononcées hier. Quelque chose dans cette discussion me met mal à l'aise : après les événements d'hier, le Gouvernement n'aurait pas dû maintenir son amendement, qui, d'une certaine manière, constitue une réponse favorable à la scandaleuse injonction de ce syndicaliste.