Oui, madame la présidente, avec modération. Vous nous parlez, monsieur Bernalicis, de désescalade. Eh bien, apprenez la désescalade et évitez le mépris ! Cela nous aidera beaucoup.
Il est vrai qu'à la suite de l'affaire Zecler, j'ai dit textuellement que « les barbares étaient de sortie ». Il est vrai aussi que j'ai toujours condamné – et je continue de le faire – les comportements contraires à la déontologie et quelquefois délictueux ; durant ma carrière professionnelle, en tant que patron de policiers, je me suis toujours attelé à engager des procédures à l'encontre des auteurs de tels faits. Voilà ce que j'avais dit ce jour-là. Essayez de retranscrire mes propos dans leur intégralité, monsieur Bernalicis ! Autant il est important et nécessaire pour tout le monde, y compris pour les patrons de la police et de la gendarmerie, de lutter contre les rares exactions qui surviennent, autant il est nécessaire de défendre l'immense majorité de policiers et de gendarmes qui risquent leur vie pour notre vie et notre tranquillité. C'est ce que je dis et c'est ce que vous, vous ne dites jamais !