Nous nous sommes déjà longuement exprimés pour détailler les vertus que nous reconnaissons au régime que veut instaurer le garde des sceaux. Messieurs Brindeau et Gomès, vous semblez d'ailleurs les voir également et partager la philosophie de ce texte, même si vous considérez que nous n'avons pas les moyens de l'appliquer.
Les juges d'application des peines accordent actuellement aux détenus des remises supplémentaires de peine en fonction des efforts consentis dans le cadre de leur détention. C'est exactement la même règle qui s'appliquera avec notre réforme, mais sur un quantum beaucoup plus élevé.