Je crois que nous passons tous par un questionnement à un moment. Doit-il être laissé à la seule appréciation de l'enfant qui, dans une attitude d'autodétermination – pour reprendre votre terme, chers collègues – décidera de lui-même ce qu'il est ou croit être, ou peut-il y avoir un accompagnement ? Oui ou non, cet accompagnement peut-il être réalisé ? Jusqu'où peut-il aller ? Telles sont mes questions. Avec cette proposition de loi, sera-t-il toujours permis aux parents d'accompagner l'enfant en le conduisant par exemple à consulter un psychothérapeute afin de déterminer ensemble ce vers quoi il veut aller ?