Nous pensons pour notre part que dans leur grande majorité, les familles savent ce qui est bon pour leurs enfants, même s'il peut y avoir des exceptions. Les violences intrafamiliales par exemple doivent être sanctionnées et condamnées, mais ce sont des exceptions.
Que recouvre donc la notion d'accompagnement bienveillant ? Je me méfie de ce genre d'expression car c'est l'arbitraire qui distinguera ce qui est bienveillant de ce qui ne l'est pas. Madame la rapporteure, qu'entendez-vous donc par accompagnement bienveillant des enfants en situation de dysphorie ou de questionnement de genre ? Il est important que vous le précisiez car il sera fait référence à nos débats dans la pratique. Or la notion de bienveillance peut se révéler très subjective. Je ne pense pas que ce soit à la société de juger du caractère bienveillant d'un comportement. La société est là pour éviter les excès, les violences morales et physiques ; il est tout à fait normal qu'elle le fasse. Mais elle n'a pas à qualifier les relations entre les parents et leurs enfants.