Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du mardi 19 octobre 2021 à 15h00
Vigilance sanitaire — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Il suffit d'inscrire à l'ordre du jour de nos travaux des débats sur l'état d'urgence et sur la crise sanitaire pour que nous répondions présents ! Il ne devait pas y avoir de session extraordinaire début septembre ; pourtant, le 7 septembre, nous étions tous ici présents, et sans rechigner ! On nous dit que cela prend du temps de réunir le Parlement. Ah oui !… Cet été, nous avons passé vingt-quatre heures de plus que ce que le Gouvernement avait prévu – pendant un week-end, de surcroît ! Comme c'est compliqué, d'écouter le Parlement et de le laisser parler vingt-quatre heures ! Cela étant, nous avons bien compris que le Président de la République et la majorité n'avaient que faire de notre droit d'amendement et des droits du Parlement : hier, le Président de la République a dit que le droit d'amendement est sans doute « légitime » mais qu'« il est clair que sur ce sujet, une réforme de notre Constitution s'imposera ». Voilà, c'est dit, c'est clair : lors d'une prochaine législature, notre droit de parole sera encore raccourci.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.