Il s'agit d'un amendement de repli par rapport à celui qui tendait à supprimer l'article 1er ; il vise à avancer la date du 31 juillet au 31 janvier.
Il ne faudrait enjamber les élections du printemps qu'avec beaucoup de précautions. Si, le moment venu, fin janvier, la situation justifie une nouvelle prolongation, elle sera possible, dans un cadre tout à fait démocratique.
Je suis surpris que les collègues de la majorité consentent à donner un blanc-seing pour huit mois à l'exécutif, et acceptent donc d'être considérés comme les membres d'une chambre d'enregistrement, présents seulement pour lever la main et adopter ce que le Gouvernement a décidé.
Notre rôle consiste à contrôler et à donner des orientations. Pour affronter la crise sanitaire, la démocratie parlementaire n'est ni un obstacle, ni un handicap. Elle peut même être une chance : elle permet de débattre et d'améliorer la situation. Il s'agit de décider et non de se contenter de valider les choix de l'exécutif.