L'article 1er ter avait été adopté par l'Assemblée nationale en première lecture à l'initiative de notre collègue Cécile Muschotti et visait en effet à supprimer le délai de quarante-huit heures qui persiste entre l'entretien psychosocial préalable et l'interruption volontaire de grossesse elle-même.
Premièrement, il n'y a pas d'atteinte à la liberté de choix des femmes.
Deuxièmement, nous ne supprimons pas la possibilité de réflexion pour celles qui le souhaitent : l'objectif est de permettre à celles qui sont parfaitement décidées à le faire sans attendre deux jours supplémentaires.
Vous expliquez que cette attente permettait d'opérer un choix de manière plus éclairée. Souvenons-nous des débats sur l'article 1er , qui a été adopté. Quand nous avons proposé d'allonger de deux semaines le délai de recours à l'IVG, vous n'y étiez pas favorables.