Le sous-amendement n° 251 vise à porter le délai de deux mois que vous proposez, monsieur le secrétaire d'État, à douze mois et le sous-amendement n° 252 à neuf mois.
Vous avez dit que très peu d'enfants étaient concernés mais quand on connaît la lenteur des procédures d'adoption en France, un délai de deux mois pour régler en quelque sorte les affaires courantes et gérer les dossiers ne paraît pas très raisonnable.
Il s'agit de la vie d'enfants en cours d'adoption et de celle des familles adoptantes. Nous n'avons pas le droit de nous précipiter. Il faut leur donner le temps d'aller au terme de ces procédures sans qu'elles se sentent contraintes par l'urgence. Les durées que je propose me paraissent plus adaptées.