Ces amendements proposent deux rédactions différentes, mais traitent de la même problématique.
Dans le développement des médicaments, les essais cliniques sont une phase essentielle très longue et très coûteuse – plusieurs centaines de millions d'euros pour chaque molécule. Or on observe ces dernières années une fuite de nos essais cliniques puisque 68 % des essais cliniques en 2017 auront été effectués à l'étranger, dans des pays limitrophes comme la Belgique et l'Allemagne, voire l'Angleterre.
En cause, une lourdeur administrative, en particulier sur ce que l'on appelait les comités consultatifs de protection des personnes dont les membres, tirés au sort, sont le plus souvent totalement incompétents par rapport à la problématique ou la pathologie traitée.
Ces deux amendements visent à essayer de mieux rationaliser ces essais cliniques, afin que ces centaines de millions d'euros chaque année puissent revenir là où ils n'auraient jamais dû partir, c'est-à-dire au profit de la recherche clinique et de nos hôpitaux, en particulier de nos centres hospitaliers universitaires (CHU).