Il existe aussi des cas exceptionnels, en effet douloureux, où la responsabilité de la société et même, de manière subsidiaire – mais de manière subsidiaire seulement –, celle de l'État est d'intervenir. Débattons de ces questions.
Les amendements que notre collègue Bazin et moi-même défendons ici ont donc pour objet de vous demander quelle est votre conception de la fratrie et de la généalogie. Quand nous vous disons que vous avez une conception ultralibérale et individualiste, dans laquelle chacun détermine son lien de filiation ou son sexe, et que nous combattons cette vision, l'un n'a pas raison et l'autre tort : je respecte votre position, mais il y a un débat. Levez-vous donc et dites-nous que vous avez la conviction qu'un individu n'est pas déterminé par sa famille et qu'il doit, au contraire, s'en émanciper, s'en affranchir. Nous considérons, quant à nous, que la famille est un lieu d'épanouissement, même s'il existe, exceptionnellement, des situations douloureuses, dans lesquelles l'État doit intervenir. Débattons donc de ces questions. C'est ce à quoi vous invite cet amendement.