…en n'abordant pas le cœur de la proposition de loi, qui est bien l'article 2. Ce texte instaure un état civil à la carte – je ne vois pas d'autre mot pour le dire – et revient sur une forme d'intangibilité et d'immutabilité des noms, même si le droit actuel offre déjà un certain nombre de possibilités. Si la question sociétale est importante, comme cela a été dit tout à l'heure – je me suis exprimé sur ce sujet –, il me semble qu'au-delà de l'empathie et de la compréhension dont nous devons faire preuve, la réponse apportée à cette question n'est pas la bonne.
Je fais partie de ceux qui auraient préféré que l'on simplifie – pour reprendre votre expression, monsieur le rapporteur – la procédure actuelle devant le ministère de la justice et le Conseil d'État. Cette procédure est parfois longue…