La commission a choisi de s'inscrire dans le cadre prévu par la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle. Seules les associations agréées et les associations régulièrement déclarées depuis au moins cinq ans dont l'objet statutaire comporte la défense d'intérêts auxquels il a été porté atteinte peuvent exercer l'action mentionnée à l'article 62 de la loi du 6 janvier 1978.
De surcroît, l'article 80 du RGPD comporte une définition restrictive des organismes habilités à agir, s'en tenant aux associations et organisations à but non lucratif, ce qui en exclut les avocats. L'avis de la commission est donc défavorable.