Dans cette circonstance, nous avons des responsabilités et nous le savons. Néanmoins, les autorités de l'Union des Comores en ont aussi. C'est la loyauté et la sincérité d'un débat que de le dire à cette tribune, franchement et amicalement. Je sais, comme beaucoup d'entre vous, mes chers collègues, que, Mahorais – français – comme Français de l'hexagone, nous avons de la famille aux Comores – et jusque sur ces bancs !
Par conséquent, le devoir de créer un lien spécial, franc et efficace avec les Comores s'impose. L'excellent rapport de Mme Saint-Paul présenté tout à l'heure l'a confirmé. Nous sommes, me semble-t-il, unanimes sur ce point.
À cet instant, nous devons parler à Mayotte et aux Mahorais. Mayotte est sous le choc d'une immigration dont la première chose que nous pouvons dire est que, quoi qu'on en pense, elle ne peut pas l'assumer seule !