Je voudrais réagir aux propos de Mme la garde des sceaux.
S'il n'y avait que nous pour dire que le texte est déséquilibré, on pourrait en effet juger qu'il s'agit d'une opposition politique de principe, quelque peu systématique. Or le problème, c'est que la quasi-totalité des personnes concernées – les ONG, les associations, les syndicalistes et toutes les rédactions de la presse française – s'opposent à ce texte en raison notamment de son déséquilibre, en défaveur des lanceurs d'alerte, des journaux et des journalistes d'investigation. N'interprétez donc pas nos propos en les rangeant sous la bannière d'une opposition par trop systématique, madame la garde des sceaux.