Il est temps, il est même grand temps de reconnaître la mémoire de tous ceux qui sont restés sur le sol d'Algérie après le 2 juillet 1962. C'est pourquoi, aux côtés de notre collègue Gilles Lurton, dont nous partageons les arguments, nous nous opposerons à cette motion de renvoi en commission.
Nous nous opposerons également à cette motion par principe car l'ensemble de mon groupe parlementaire considère que les discussions des propositions de loi lors des séances de niche constituent un moment rare d'expression des groupes minoritaires et d'opposition. Même si l'on est opposé à un texte, il convient donc de laisser les députés le défendre en toute liberté.