Je souscris aux propos de M. Simian et tiens à les compléter. Pourquoi l'État ne se mêle t-il pas des petites lignes ? Parce que les dispositions qui ont été prises précédemment en matière d'organisation et de répartition des compétences entre l'État et les collectivités territoriales, que vous connaissez bien, prévoyaient de consacrer les régions comme autorités organisatrices des mobilités, afin d'améliorer la complémentarité entre les modes de transport. On a notamment transféré la gestion des lignes de bus des départements vers les régions pour que ces différents modes puissent demain se connecter.
En définitive, c'est bien la région, chargée de la mobilité des citoyens, qui doit trouver une complémentarité des modes, et peut-être des tarifs, à l'avenir. En la matière, il y a une forme de déconcentration tout à fait saine et souhaitable, qui permet d'apporter une réponse au plus près des besoins des citoyens dans les territoires.