Madame la ministre, à chaque fois qu'un orateur de la majorité prend la parole, soit il est touché par la grâce, soit il assure une excellente communication – ce qui nous inquiète. Vous expliquez qu'il s'agit de la mère des réformes. Or, je le rappelle, l'objectif est d'ouvrir à la concurrence, et cette ouverture est prévue depuis la fin des années quatre-vingt-dix. C'est l'Union européenne qui nous oblige non seulement à prévoir l'ouverture à la concurrence, mais à publier l'ensemble des décrets avant le 31 décembre 2018. Vous ne faites donc que parachever – ce n'est déjà pas mal, je le reconnais – une ouverture dont les fondations ont été posées il y a près de vingt ans.
En outre, vous insistez sur le sujet de la dette, qui n'aurait pas été pris en compte pendant un certain nombre d'années.