Nous sommes satisfaits et fiers d'avoir participé à ce travail transpartisan, qui a permis d'obtenir des explications et de mener des échanges approfondis, tant entre nous qu'avec le Gouvernement et toutes les parties prenantes. L'Europe doit jouer un rôle moteur en matière de protection des données personnelles, comme le démontre le contexte actuel. Il est nécessaire que nous votions ce texte équilibré, afin qu'il puisse faire l'objet d'un échange avec le Sénat en vue d'une adoption rapide et que nous soyons au rendez-vous de l'Europe sur ce sujet.
Il s'agit d'une première pierre ; nous avons commencé, dans le cadre de l'examen du texte, à ouvrir des portes qui ouvrent sur de nombreux sujets. La direction générale de la concurrence de la Commission européenne a entamé fin mars des discussions avec Google. Plusieurs textes viendront en discussion sur ce sujet.
Nous devons afficher l'unité de notre assemblée – on comptera malheureusement quelques abstentions et votes contre le texte, mais l'immense majorité y est favorable – et appliquer les mêmes dispositions dans toute l'Europe, afin de créer un espace commun qui nous permettra de peser en la matière.