Merci, monsieur le secrétaire d'État. Ce projet est important : cela fait cinquante ans que le temps de trajet entre Boulogne et Paris n'a pas changé ! Aujourd'hui, je suis parti en voiture à quatre heures du matin et j'ai mis deux heures et quart – en respectant les limitations de vitesse ! Et lorsque je prends le train – lorsqu'il fonctionne – le trajet dure à peu près trois heures et demie. Vous imaginez, monsieur le secrétaire d'État, que ce temps de trajet ne renforce pas l'attractivité du Boulonnais et de notre région de la côte d'Opale, en particulier pour les touristes, alors que le Grand Nausicaà sera, je le rappelle, inauguré ce vendredi.