Nous sommes au terme d'un long processus qui a nécessité des heures de travail et de négociation, une navette, puis un accord en CMP dont les membres ont bien compris que l'intérêt de la SNCF et du transport ferroviaire primait sur tout ce qui peut nous opposer.
Sur chaque texte, pour décider de son vote, il faut regarder le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein.
Au titre du verre à moitié vide, je relève un problème de méthode, madame la ministre. En première lecture, le projet de loi initial comportait huit articles qui prévoyaient sept ordonnances, donnant ainsi carte blanche au Gouvernement pour faire ce qu'il souhaitait, quand il le souhaitait. Au fil de la négociation et de la discussion, vous avez apporté certains éclaircissements, mais force est de constater que nous n'avons pas pu en commission examiner sérieusement ce texte, notamment faute des études d'impact nécessaires.
Quant à la reprise de la dette à hauteur de 35 milliards d'euros par l'État, l'annonce en a été faite par le Président de la République au cours d'une émission télévisée alors que nous étions en plein débat législatif.
Le verre est également à moitié vide à cause des petites lignes – 9 000 kilomètres de petites lignes qui desservent l'ensemble du territoire et auxquelles nous tenons comme à la prunelle de nos yeux