… qu'elle gagne des marchés à l'international ; qu'elle transporte chaque jour des millions de passagers ; qu'elle innove ; qu'elle reste classée parmi les champions mondiaux du ferroviaire et de la mobilité en général ; qu'elle est en voie de redressement, avec 825 millions de gains de productivité en 2016.
Personne ne conteste, à commencer par les usagers, la dégradation de la qualité de service, ni le mauvais état du réseau et les ralentissements ou retards qu'il entraîne, mais en imputer la responsabilité à la seule SNCF est un peu facile. On aime inaugurer les TGV ou les LGV, on aime signer de gros contrats à l'étranger, mais on n'aime pas ceux qui permettent de le faire. Avouez qu'il y a là comme un paradoxe !
Je regrette que l'on n'ait pas suffisamment rappelé le rôle essentiel des cheminots dans cette réussite française. Il y a, chez beaucoup d'entre eux, une passion du service public et de leur métier. Ce fameux statut, c'était, pour beaucoup, une culture commune, une histoire partagée, un patrimoine en commun.