Intervention de Jean François Mbaye

Séance en hémicycle du jeudi 14 juin 2018 à 15h00
Liberté de choisir son avenir professionnel — Article 7

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Ce matin, nous avons longuement insisté sur l'expertise que possèdent les chambres consulaires dans le domaine de l'apprentissage et j'ai noté quelques paroles prononcées à cet égard.

Sur l'article 7 que nous examinons, je propose un amendement qui, je l'espère, fera consensus. Il permet de conserver la fluidité que vous recherchez dans cet article et de remettre les chambres consulaires, avec France Compétences et les opérateurs de compétences, au coeur de l'action que nous voulons mener.

Il est vrai qu'en droit positif, les contrats d'apprentissage doivent faire l'objet d'un enregistrement auprès d'une chambre consulaire. Cette procédure a pour fonction de vérifier la conformité desdits contrats et conduit, le cas échéant, à faire obstacle à leur exécution. L'article 7 prévoit deux modifications : d'une part, il substitue à cette procédure un dépôt simple et, d'autre part, il permet d'effectuer ce dépôt auprès des opérateurs de compétences.

Cet amendement – qui n'a pas pour objet, je le répète, de remettre en cause les avancées proposées par l'article 7, mais bien de faciliter la coopération ponctuelle entre les chambres consulaires et les opérateurs de compétences – tend à maintenir un dépôt simple du contrat d'apprentissage auprès des chambres consulaires, parallèlement à celui qui est effectué auprès des opérateurs de compétences. Ce dépôt permettra aux chambres, lorsqu'elles l'estiment nécessaire, d'intervenir auprès des opérateurs de compétences. Cet amendement ne me semble pas déséquilibrer le texte.

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