Peut-être passerons-nous de 15 % à 20 %, puis à 25 %. Qui sait ?
L'effet mécanique ne se fera pas attendre : le nombre de circonscriptions diminuera encore, donnant lieu à un double statut pour les élus. Certains seront des apparatchiks, nommés par le pouvoir en place, les partis politiques, comme il était de mise sous le Second Empire, tandis que d'autres relèveront du droit commun, seront en phase avec le terrain et devront travailler dur pour demeurer à l'écoute de leurs concitoyens.
Je ne veux pas d'un régime où se côtoieraient des élus ayant des statuts différents. Surtout, cette dose de proportionnelle ne m'attire vraiment pas, du fait des exemples allemand, italien, belge ou slovène.