Sur le fondement de l'article 58, alinéa 1, madame la présidente. Les années passent et malgré tout les mauvaises habitudes perdurent : à chaque fois, les gens impliqués sur les textes, qui font l'effort de reprendre les débats à vingt et une heures trente comme il se doit, sont confrontés, dans une institution comme la nôtre où on vote la loi au nom du peuple français, à des suspensions de convenance parce que Mmes et MM. de la majorité n'ont pas daigné finir à temps de dîner et qu'ils se retrouvent à presque un seul député à l'heure de commencer les débats. Ce n'est pas faire preuve du respect que nous devons à nos concitoyens ! Ce n'est pas à la hauteur de notre fonction ! Ce n'est pas à la hauteur de toute l'exigence qui pèse sur notre mission !